« La culture n'est pas un objectif, mais un moteur pour le développement et de cohésion sociale, rappelle Irina Bokova, dans un récent entretien, puisque la culture, en tant que patrimoine et créativité, s’inscrit dans le développement de l’environnement urbain. »
L’appel de la directrice générale de l’UNESCO doit être entendu alors que le patrimoine culturel apparaît dans toute sa fragilité, face aux catastrophes naturelles (le tremblement de terre au Tibet) et aux destructions politiques volontaires (comme la vieille ville de Sana’a au Yémen ou le commerce des vestiges antiques de Palmyre).
Face à ces défis civilisationnels, il faut répondre selon elle, par une mobilisation générale en faveur des futurs objectifs de développement durable (ODD) et face au « nettoyage culturel » mené par l'Etat islamique. Il en va de la diversité culturelle pour les générations qui nous suivent.
Parmi les raisons d’espérer, plusieurs innovations apportent des réponses concrètes et stimulantes au défi de la sauvegarde du patrimoine culturel et du devoir de mémoire : comme les réalisations en virtuel 3D de la start-up ISIS pour sauvegarder l’héritage culturel irakien, ou celle de Janson Yu et Liyan Hu, pour réintégrer les Bouddhas de Bamiyan dans la falaise afghane qui les abritait avant leur destruction par les Talibans en 2001. Des petits pas face à la barbarie certes, mais d’une portée mondiale contre la barbarie.
La directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova rappelle le rôle central que peut jouer la culture face à deux défis : en faveur des futurs Objectifs de Développement Durable (ODD) d’une part, et face au « nettoyage culturel » mené par l'Etat islamique, d’autre part.
Sur les réseaux sociaux, le site de Palmyre détenu par les djihadiste est devenu le symbole de la destruction du patrimoine culturel comme arme de guerre. La sauvegarde de ce patrimoine est devenu « une bataille pour l’humanité toute entière » selon l’UNESCO.
Un groupe de volontaires internationaux travaille à la reconstruction numérique des œuvres iraquiennes détruites. Une initiative qui pourrait influencer l’avenir de la conservation pour les musées.
Détruites en 2001 par les Talibans, deux statues géantes de Bouddhas ont été reconstituées virtuellement en 3 dimensions.
Ce prix récompense le fruit d’un véritable effort collectif local qui a permis de restaurer la principale église arménienne dans le sud de la Turquie après l’exil de son peuple. C’est un acte majeur de réconciliation pour la ville et ses habitants.
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Carine Camors et Odile Soulard brossent ici un portrait précis et exhaustif des industries culturelles et créatives en Île-de-France. Leur évaluation à 500 000 emplois portés par les services créatifs est particulièrement frappant.
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