Implanté au cœur de 798 - quartier en vogue de Pékin, le Centre pour Art Contemporain Ullens (UCCA Ullens Center for Contemporary Art) est l’un des premiers centre d’art indépendants à but non lucratif créé en Chine. Fondé en novembre 2007 par les collectionneurs Guy et Myriam Ullens, il occupe un ancien complexe industriel d’inspiration Bauhaus, rénové par l’architecte français Jean-Michel Wilmotte et l’architecte chinois Ma Qingyun.
Les 8000m² et deux immenses nefs cachent un site multidisciplinaire dédié à l’art contemporain, de Chine et d’ailleurs. Un espace a été entièrement consacré à la scène créative chinoise (Super Fengshui Program), motivé par la volonté de faire émerger des nouveaux projets dans le paysage culture chinois. Guy et Mariam Ullens, fascinés par la culture chinoise, ont voulu créer ce centre notamment pour en faire une plateforme entre la Chine et le reste du monde. Leur fondation, riche de plus 1500 œuvres, est l’une des organisations les plus actives pour la promotion de l’art chinois dans le monde. L’UCCA présente ainsi régulièrement des expositions qui explorent la vaste collection Ullens sous différents axes.
Lieu d’échange entre artistes et public, universitaires, commissaires d’exposition, critiques, etc., le centre se veut innovant et propose une approche transversale de la création chinoise, combinant expositions et évènements - séminaires, conférences, lectures, visites guidées, performances artistiques, projection, etc. Le centre est aussi dotée d’une bibliothèque et de ressources multimédia dédiées à l’art contemporain en Chine (UCCA Research Room). Les visiteurs trouvent ici un large choix de livres d’art, catalogues, revues et documents multimédia en rapport avec le programme du moment.
Actuellement dirigé par Jérôme Sans, ancien directeur du Palais de Tokyo, l’UCCA s’inscrit dans le dynamisme actuel pékinois. L’art contemporain suscite un intérêt mondial et les biennales se multiplient. C’est en effet plus de 200 galeries privées et fondations qui se sont « emparées des friches pour y bâtir des ateliers » dans le quartier 798 transformant cette ancienne zone industrielle en zone d’art contemporain. Certains artistes montants chinois sont devenus de vrais icônes économiques sur le marché de l’art international. Weiwei, concepteur du « nid d’oiseau », est connu dans le monde entier et certaines toiles, comme celles de Liu Xiaodong, se vendent près de cinq millions d'euros. Mais l’art contemporain est aussi vu par certains jeunes artistes chinois comme un nouveau média pour prendre la parole et contester le régime. « L'art est en train de devenir un média alternatif, estime Zhu Qi, commissaire de la biennale de 798. Un média beaucoup plus critique que la presse chinoise, avec une véritable fonction d'alerte. »
Crédits photographique : UCCA
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