Comme chaque année, le Forum d’Avignon lance des études inédites et exclusives, élaborées en partenariat avec des cabinets internationaux. Pendant plus de cinq mois, chacune s’élabore en groupes de travail où économistes, dirigeants d’entreprises, sociologues, acteurs publics, artistes sont mis à contribution pour approfondir les sujets et éclairer les perspectives obtenues.
Aujourd’hui, la moitié des données disponibles sur le web a moins de deux ans. Et la tendance s’accélère. Bientôt, la moitié des données disponibles n’aura que 18 mois. Le chiffre confirme notre perception de l’accélération du temps autant qu’il questionne le(s) rythme(s) de production et de distribution des biens et services culturels. Comment mesurer son impact sur l'écosystème des industries culturelles et créatives et dessiner des perspectives sur ce qu'elles "transmettent" ?
Portant sur 12 pays à différents stades de leur développement technologique et proposant une analyse des diverses composantes du secteur des médias, l’étude Ernst & Young vient ici rappeler que la hausse exponentielle de l’offre digitale, la possibilité croissante d’accès aux contenus et la tendance de l’Homo Conexus, ce zappeur multitâches, à passer d’un contenu ou d’une plate-forme à l’autre participent largement à la perception d’accélération du tempo des médias.
Pour réconcilier le temps industriel avec l’appétit de l’Homo Conexus, il est désormais nécessaire de piloter le processus d’innovation technologique. L’étude montre comment les entrepreneurs des médias et de la culture ainsi que les décideurs politiques tentent de garder le rythme voir de le devancer. La réussite de nombreuses entreprises qui ont su surfer sur ces tendances constitue une raisons d’espérer. Ne dit-on pas « Done is better than perfect » chez Facebook ?
A partir de deux enquêtes l’une réalisée auprès de professionnels, a priori dans 5 pays, et l’autre auprès du réseau d’universités partenaires du Forum, cette étude détaillera l’influence des nouveaux outils numériques et de leurs usages sur l’imaginaire et observera les continuités et ruptures dans l’appropriation et la transmission du patrimoine culturel par la génération 15-25.
L’objectif de cette étude, à partir d’interviews réalisées auprès d’acteurs internationaux, est d’identifier, de caractériser et de discerner les gisements, les contraintes, les créateurs, les expériences singulières où se lovent les raisons d’espérer grâce à la culture et l’imagination créative.
En répondant à plusieurs questions sur la ‘fabrique’ de la culture, l’étude a pour objectif d’établir une cartographie des processus et d’observer les métiers de demain. Dans un monde décrit en permanence comme en profonde mutation, quelles sont les nouvelles pratiques en matière d’innovation au sein des industries créatives ? Comment l’innovation se matérialise-t-elle dans les différentes phases du cycle de vie culturel? Comment ces innovations bouleversent-elles les métiers et les façons de travailler ? Peut-on théoriser et « processer » de nouvelles méthodes créatives afin d’en faire bénéficier plus globalement l’économie ?
Musique et vidéo en ligne, liseuses et autres tablettes, jeux connectés, … les sept dernières années ont vu éclore une palette de technologies supposées révolutionner les médias. Ces évolutions tiennent-elles aujourd’hui leurs promesses ? Les usages culturels numériques représentent-ils en 2012 toujours autant de sources de création de valeurs : valeur d’usage, valeurs économique et patrimoniale, valeurs culturelles et sociales ?
Avec une enquête auprès de 7000 personnes dans 8 pays, Bain souligne combien des innovations en apparence désordonnées sont en fait l’expression de tendances de fond des comportements de consommation des biens et services culturels.
Si « l’âge de raison » des industries culturelles n’est pas pour demain, Bain fait un exercice prospectif de modélisation de(s) valeur(s) à horizon 2016, au-delà des cycles de la musique, le livre, l’audiovisuel et les jeux vidéos, la diversité reste le moteur essentiel de création de valeur, confirmant qu’aujourd’hui, imagination et transmission demeurent plus que jamais essentielles à la création de valeurs.
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