De Sony à Ashley Madison, d’Instagram à Spotify, pas un jour où la chasse débridées aux données personnelles et les violations du droit d’auteur ne bouscule de façon aigüe - parfois dramatique- l’intégrité, l’identité ou la création de personnalités morales et privées. La réglementation comme la technique (Security by design) semble toujours avoir un train de retard. Pourtant l’enjeu est culturel et social comme le rappelle le du Forum d’Avignon Ruhr les 22 et 23 septembre : culture is digital, digital is culture.
L’évolution des technologies, le développement de l’open data ou l’adoption d’un nouveau règlement européen sont autant d’éléments qui impactent la gestion des données à caractère personnel. Les entreprises technologiques ont encore du chemin à faire avant d’établir la nécessaire confiance avec leurs utilisateurs. Comment les marques peuvent-elles encore anticiper les nouveaux besoins de leurs consommateurs et améliorer au mieux leur communication grâce à la Big Data alors que ces mêmes consommateurs se préoccupent de plus en plus de la protection de leur vie privée?
Capteur sensoriel, localisation, voix, photos, contacts, les nouvelles conditions d’utilisation de Spotify récemment mises à jour révèlent son appétit gargantuesque pour les données utilisateurs. Un journaliste de Forbes s’en est ému et l’article — ainsi que la polémique — s’est répandu comme une traînée de poudre sur la toile.
Ce mois-ci, le peintre et photographe Richard Prince nous a rappelé que ce que nous postons sur les réseaux sociaux est public et étant donné la flexibilité du droit d’auteur à ce niveau, tout ce qui est vu par quelqu’un peut être partagé et vendu. Dans le cadre de la Frieze Art Fair à New York, M. Prince a affiché des posters géants de photos partagées sur instagram, sans pour autant en prévenir leurs auteurs ni leur demander leur permission.
L’incident du piratage du site de relations extra-conjugales Ashley Madison montre combien les attentes en termes de protection de la vie privée sont périlleuses à l’âge du digital. Cette constatation amène un écrivain du Washington Post à nommer cet incident « le cas de la boîte de Pandore de la vie privée sur internet. »
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Le problème avait été soulevé à maintes reprises : les internautes perdent régulièrement la main sur les données qu’ils partagent en ligne. Face à ce nouvel enjeu, plusieurs start-up se positionnent pour permettre une meilleure gestion des données personnelles. Avec à chaque fois l’idée de centraliser les informations sur des plateformes uniques.
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