En juin dernier se tenait le troisième Sommet Mondial du Droit d’Auteur organisé par la Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs (CISAC) regroupant plus de 730 participants de 57 pays. Robin Gibb, auteur compositeur interprète et président de la CISAC revient sur ces rencontres et ces échanges.
Si de nombreux acteurs se sont réunis durant ces deux jours, c’est avant tout pour comprendre ensemble la complexification du monde des industries culturelles. L’important développement du numérique conduit à réfléchir aux stratégies nouvelles que doivent mettre en place les auteurs et compositeurs dans ce nouvel environnement. Robin Gibb note avec optimisme l’intérêt renouvelé des Etats pour le copyright, nombre d’entre eux ayant lancé des études et rapports pour le repenser dans ce nouvel univers avec, à chaque fois, l’affirmation de son importance, Robin Gibb rappelant que « le droit d’auteur est toujours pertinent, et peut–être plus encore aujourd’hui ». Il faut donc garder confiance, cet engagement en faveur du copyright ayant été rappelé lors des différentes interventions politiques à l’occasion du sommet, ainsi des commissaires européens Neelie Kroes et Michel Barnier, mais également de la responsable des questions de propriété intellectuelle à la Maison Blanche, Victoria Espinel. Michel Barnier a par exemple affirmé que « le droit d’auteur n’est pas démodé et reste au cœur du monde numérique en gestation ».
Robin Gibb rappelle qu’en tant qu’artiste, « ce qui justifie notre existence, ce sont nos œuvres », mais les créateurs et sociétés d’auteurs sont également conscients d’être des acteurs de premier plan dans ce secteur économique en pleine mutation. Ils se doivent donc de participer à la réflexion et de proposer de nouvelles solutions afin que le droit d’auteur s’adapte au mieux au développement technologique. Ainsi, les évolutions juridiques pourront rattraper les innovations numériques. Il conclut en soulignant pour lui l’importance d’une action collective pour le respect des droits et la juste rémunération pour l’utilisation des œuvres : « il n’y a pas de meilleur système que celui de la gestion collective pour garantir que notre voix soit entendue, nos droits défendus et la liberté de création garantie. »
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